Sommaire
Didier Alexandre
Claudel et Suarès, religion et littérature, 9
Bruno Curatolo
L’iconographie dans le Journal de Paul Claudel. Du manuscrit à l’édition, 21
NOTE
Guanqiao Huang
Perspective générale des études claudéliennes en Chine (1981-2013), 45
THEATRE, OPERA
Mort de Judas, mise en scène de Véronique Boutonnet (Armelle de Vismes), 57
L’Échange, mise en scène d’Ulysse Di Gregorio (Armelle de Vismes), 59
L’Échange, opéra d’Antoine d’Ormesson (Jean-Noël Segrestaa), 61
MULTIMEDIA
Jeanne au bûcher de Roberto Rossellini (Jacques Parsi), 65
La Jeanne au bûcher de Rossellini : mise au point sur les versions DVD (Pascal Lécroart), 69
EN MARGE DES LIVRES
Paul Claudel en Chine, sous la direction de Pierre Brunel et Yvan Daniel (Michel Wasserman), 73
Yehuda Jean-Bernard Moraly, L’Œuvre impossible : Claudel, Genet, Fellini (Emmanuelle Kaës), 77
Jacques Boncompain, De Scribe à Hugo. La condition de l’auteur (1815-1870), et De Dumas fils à Marcel Pagnol. Les auteurs aux temps modernes (1871-1996) (Dominique Millet-Gérard), 82
Bibliographie, 85
Actualités claudéliennes, 87
Annonces, 95
Nécrologie, 97
Résumés, 107
Perspective générale des études claudéliennes en Chine (1981-2013)
D’après les statistiques fournies par le site « theses.fr » à partir du mot-clé « Paul Claudel », deux cent cinquante-trois thèses en langue française (y compris celles qui sont en préparation) concernent peu ou prou un aspect des études claudéliennes. En Chine, au contraire, les études claudéliennes sont plutôt modestes. De 1912 à 1949 (période de la République de Chine), un seul petit article paru au cours des années 30 dans la revue Études de la langue française, présente brièvement Paul Claudel. Sans influence, il a été rapidement oublié. Après la fondation de la République populaire de Chine, pour des raisons idéologiques, Claudel a été considéré comme un représentant de « l’impérialisme » et de « la superstition religieuse » occidentaux. Parce qu’il était un chrétien convaincu et un diplomate, ce grand écrivain a été négligé pendant trente ans. Il a fallu attendre 1981 pour que le premier article académique le concernant paraisse. En 2002, Zhongxian Yu a décrit, en le déplorant, cet état de fait dans son article « Inconnu et (mal) connaissant : Claudel en Chine1 ». Les jeunes lecteurs chinois ignoraient pratiquement tout de ce consul français à Fuzhou et à Tianjin. Douze ans ont passé. Bien qu’elle soit loin d’être florissante, la tendance actuelle au pluralisme est le moment opportun pour faire un bilan des trois décennies.
La transcription du nom de Claudel en caractère chinois n’est pas unifiée. Claudel lui-même avait recours à deux surnoms très chinois pour faciliter son travail : « gaoledai » et « gaolude2 », qui sont enregistrés comme les transcriptions officielles de son identité dans les archives diplomatiques des Qing tardifs et dans quelques articles récents. La multiplicité de la transcription a posé problème. Les études évoquées ci-dessous se référeront aux publications académiques axées sur les quatre transcriptions du nom de l’écrivain3.
Les années 1980 : embryon des études claudéliennes et début de la traduction de ses œuvres
À cette époque-là, la Révolution culturelle touche à sa fin, et tout l’État est remis en ordre. Les milieux littéraires commencent à réintroduire les œuvres des écrivains occidentaux. Dans le mouvement de libération de la pensée qui a marqué cette époque, six articles pionniers parus dans les revues académiques font découvrir Paul Claudel aux lecteurs chinois. En 1981, Zongwei Cui inaugure les études claudéliennes en Chine en traduisant un texte de Romain Rolland évoquant le « jugement de Paul Claudel sur deux grands symbolistes », pour la revue Théorie Littéraire4. Plus tard, en 1988, Zhongxian Yu (qui est aussi un grand traducteur des œuvres de Claudel), écrit un article important : « ‘Désaccord’ et ‘accord’ : analyse de l’encadrement artistique du Soulier de satin5 », qui, aujourd’hui encore, est considéré comme une étape primordiale dans les études sur le théâtre claudélien en Chine. De son côté, le professeur Haiying Qin, enseignante spécialisée en littérature française, s’est intéressée à la fonction littéraire du caractère chinois dans les poèmes de Paul Claudel, Victor Segalen et Henri Michaux, dans un article paru en 1989 dans l’Étude de la France6. Cette recherche, qui a beaucoup influencé ses étudiants, a inspiré une série d’études dans ce domaine. En dehors de ces deux monographies, l’article de Lei Ge : « La pensée taoïste et la littérature française moderne », a ouvert une voie de recherche transculturelle plus métaphysique et très féconde7. Il faut également évoquer deux autres articles moins importants. Le premier : « Saint-John Perse en Chine » de Ruoming Cai, publié en 1983 dans Étude de la France8, est consacré à la relation des deux grands écrivains et à l’influence de Paul Claudel sur Saint-John Perse. L’autre : « Petit traité de la poésie française du xxe siècle » de Mme Peizhen Liang9, a analysé les originalités artistiques des poèmes de Claudel. Peu fructueuse, cette première période permet cependant de réintroduire Claudel en Chine.
Les années 1990 : enracinement dans le milieu académique et développement lent
Après dix ans de restitution et de « brassage » intellectuel, le milieu universitaire ravagé par des mouvements politiques a retrouvé sa vitalité. Les premiers étudiants envoyés par le gouvernement chinois en France dans les années 1980 ont achevé leurs études et sont revenus, apportant au monde littéraire chinois une bouffée d’air frais. Parmi eux, le professeur Zhongxian Yu a été un jalon historique fondamental. Diplômé de l’université Paris-Sorbonne en littérature française en 1992, pour sa thèse La Chine dans le théâtre de Paul Claudel, il est considéré comme le premier expert claudélien en Chine. Depuis 1985, Zhongxian Yu a travaillé au Centre de recherche de la littérature occidentale au sein du Collège des sciences sociales de Chine ; il a publié sa traduction chinoise de La Ville en 199110 puis du Soulier de satin en 199211. Il a aussi fait paraître un article en français sous le titre : « La Chine dans le théâtre de Paul Claudel », qui était un chapitre de sa thèse et qui a eu une influence remarquable dans les départements de français universitaires en Chine. Les études claudéliennes se multiplient alors dans les établissements d’enseignement supérieur. Sous l’influence de ces pionniers, quelques pôles de recherche particulièrement dynamiques se sont constitués petit à petit. Ils forment des étudiants de plus en plus nombreux et intéressés à des masters et doctorats en littérature étrangère.
Le premier pôle d’étude, est le Centre de recherche de la littérature occidentale au sein du Collège des sciences sociales de Chine où Zhongxian Yu est directeur de thèse de doctorat. Mingjiu Liu, professeur émérite, est, lui aussi, expert en littérature française et traducteur reconnu. Dans le tome VIII de sa Littérature française du xxe siècle12, il a inclus la version chinoise du Soulier de satin, et y a ajouté des analyses et annotations. Il a, en outre, fait paraître une monographie, sous le titre Soulier de satin : chef-d’œuvre de l’art chrétien, en 1991, dans laquelle il a analysé profondément les originalités remarquables de la plus grande œuvre théâtrale de Paul Claudel.
Le deuxième pôle d’étude est le département de français de l’université de Pékin où exerce Haiying Qin, spécialiste de Victor Segalen et très intéressée par Paul Claudel. Elle a traduit une partie de L’Esprit et l’Eau13, et continue sa recherche sur « les caractères chinois et la littérature occidentale ».
Le troisième pôle d’étude est le Centre de recherche de la littérature et de la culture comparée à l’université de Nanjin, associé au département de français. Le professeur Linsen Qian, responsable du Centre, a eu beaucoup de succès avec le grand projet de recherche financé par le ministre de l’Éducation de Chine, au sujet des « écrivains français et la Chine » qui a pour ambition d’analyser l’influence ou même « l’imprégnation » mutuelle des littératures française et chinoise. Son équipe a publié une monographie homonymique vraiment admirable en 199514, dans laquelle une grande partie du septième chapitre est consacrée à l’étude des liaisons littéraires entre Paul Claudel et la culture chinoise. En outre, le professeur Qian, qu’on peut compter parmi les spécialistes claudéliens, a rédigé : « Les écrivains français et leur recherche à l’image de la Chine15 », article dans lequel il a récapitulé l’image paradoxale de la Chine dans les écrits de Paul Claudel. Puis Zhimian Xu, diplômé de l’Institut franco-chinois de Lyon en 1945, grand traducteur et professeur en littérature française, a traduit une partie de Connaissance de l’Est, accompagnée d’une critique de cette œuvre16, qui a profondément influencé le monde de la traduction poétique.
Outre ces pôles de recherche, des établissements et des intellectuels ont, dans une certaine mesure, encouragé les études claudéliennes en Chine, comme, par exemple, le Centre d’études théâtrales international de l’Académie du théâtre de Shanghaï, relativement moins connu et plus récent. Baorong Gong, jeune professeur diplômé de l’université d’Aix-en-Provence et de l’université Sorbonne nouvelle, spécialisé en art du théâtre, a consacré une critique à la mise en scène du Soulier de satin17. On peut aussi évoquer la célèbre revue universitaire Études de la France (rattachée au département de français de l’université de Wuhan), dans laquelle paraissent régulièrement des articles qui concernent les études claudéliennes. Parmi les intellectuels, il faut aussi citer Jing Zhu, professeur de français à l’université de Fudan ; on lui doit une critique de la version chinoise de Connaissance de l’Est. Le professeur Yirong Chen, professeur de français au département de l’université des langues étrangères de Guangdong, a bien étudié la chronologie des interférences entre les mythes chinois et la littérature française dans un article publié en 199718. Il a notamment étudié les éléments chinois dans le théâtre claudélien. Dans le milieu de la presse, Man Xiao, rédactrice en chef de la revue bimensuelle Théâtre, a publié en 1997 deux articles sur : « Le théâtre en France au xxe siècle19 », qui apprécient à leur juste valeur esthétique et littéraire le théâtre de Claudel.
Depuis le début du xxe siècle, tendance au pluralisme
Cette période débute par un colloque international très important : « Les écrivains français et la Chine ». Les études sur les échanges littéraires et culturels entre les deux pays sont alors très en vogue. L’organisateur, le professeur Linsen Qian et son équipe universitaire en ont profité pour interviewer des personnalités françaises. Dans l’ouvrage qu’ils ont fait paraître sous le titre : La lumière vient de l’Est, les écrivains français et la culture chinoise20, un chapitre est consacré à l’influence de la pensée chinoise sur la conception littéraire de Paul Claudel. Il faut surtout souligner un dialogue entre Linsen Qian et François Cheng, paru en 2004, à propos des contacts culturels franco-chinois à la fin des Qing et du rôle des écrivains français21. François Cheng y dénonce le romantisme des interprétations de Paul Claudel sur la culture chinoise. Il ne faut pas négliger non plus quelques articles et thèses de doctorats qui se penchent sur l’image de la Chine dans les échanges littéraires et culturels. Quatre articles et thèses de doctorat ont pour sujets l’image de la Chine, d’une région ou même d’une ville, dans les écrits claudéliens. Shadong Lv et Zhenbo Chen ont travaillé sur l’image de la Chine, sous plusieurs angles, prenant Connaissance de l’Est de Paul Claudel comme exemple en 200922. Dans leur article, ils analysent les émotions paradoxales qu’éprouve Paul Claudel vis à vis de cette Chine. Dans sa thèse de doctorat achevée en 200723 et publiée sous le titre : Étude en Occident de l’image de Fujian : prenons Paul Claudel comme exemple, Xiaoxia Zen a si minutieusement recherché les détails historiques et littéraires de la vraie vie de Claudel dans cette province, qu’elle nous aide à mieux comprendre la genèse de quelques œuvres créées en Chine. Xiaoxia Zen a aussi fait paraître un article sur Fuzhou (la préfecture de la province de Fujian) si chère au cœur de Claudel24. Dans sa thèse de doctorat terminée en 201025 et portant sur un sujet similaire : L’image de Shanghaï : d’un point de vue transculturel, Xizhao Liang, consacre un chapitre à la vie de Paul Claudel à Shanghaï et à ses impressions sur cette ville.
Études claudéliennes : diversité des approches
On peut classer les études claudéliennes selon plusieurs approches et, tout d’abord, la traditionnelle étude littéraire. Les pionniers des années 1980 sont, pour la plupart, devenus directeurs de thèses : leur influence amène de plus en plus d’étudiants à s’intéresser aux œuvres de Claudel. Depuis 2000, huit articles concernant la poétique de Paul Claudel ont été publiés dans les revues académiques. Les auteurs sont tous de jeunes étudiants et chercheurs26. Trois articles et une thèse de master ont abordé le fonctionnement et l’esthétique des caractères chinois dans la poésie de Claudel, témoignages de l’influence de Haiying Qin. Actuellement, une vingtaine d’étudiants-chercheurs chinois qui ont choisi d’étudier en France, achèvent ou préparent des travaux en français (que nous n’évoquerons pas).
La deuxième approche est celle des études théâtrales ou, plus exactement, de la théorie théâtrale. Baorong Gong a publié Cent ans d’histoire théâtrale en France (1880-1980), en 2002, puis une deuxième version rédigée en 2008, sous le titre Arôme flottant de la société des acteurs et dramaturges sur la Seine : études sur les mouvements dans le théâtre du xxe siècle. L’auteur a bien détaillé les origines, le contexte et les valeurs artistiques et historiques des pièces de Claudel en une dizaine de pages. C’est un document indispensable pour les chercheurs chinois. Lange Zhang, chercheur du Centre de recherches théâtrales de Jilin et metteur en scène expérimenté, a publié une série de monographies en trois tomes Les Archétypes théâtraux : la poétique du théâtre du xxe siècle, en 200927. Dans le tome I, au chapitre « Théâtre symboliste », l’auteur a exposé la doctrine et la poétique symbolistes, du point de vue du style, de l’intrigue, du jeu des acteurs, du décor, du contexte. À cette occasion, il cite le théâtre de Paul Claudel qu’il considère comme un trésor de l’art chrétien contemporain. Outre ces deux experts, Chengfu Liu, professeur de littérature française à l’université de Nanjin, a publié en 2012 un article sur « L’évolution du théâtre français du xxe siècle et la règle historique28 » qui complète les études des deux précédents. Mais ces études restent théoriques, faute de réalisations scéniques, inexistantes à cette date. Il n’y a eu qu’une seule tournée de Partage de midi en 2009 dans les grandes villes chinoises. Le spectacle mis en scène par Jean-Christophe Blondel, avec des acteurs français, était présenté en français ; un sous-titrage en chinois était projeté sur le mur, ce qui a suscité beaucoup de critiques et d’incompréhension de la part des spectateurs29.
La troisième approche s’attache à la vie diplomatique de Claudel en Chine. Citons la thèse de doctorat de Wei Huang : GaoLedai (Claudel) et la Chine, soutenue en 201030. Il s’agit plutôt d’une monographie historique : l’auteur a réuni toutes les archives sur les activités diplomatiques de Paul Claudel et en a tiré une biographie consacrée à sa carrière consulaire dans l’Empire des Qing vacillant.
La quatrième approche relève de la traduction. Actuellement, on constate davantage de traductions d’œuvres. En ce qui concerne le théâtre, Zhongxian Yu a publié en 2010, sous le titre : Partage de midi, œuvres théâtrales de Paul Claudel31 un recueil qui réunit La Ville, l’Échange, Partage de midi et l’Annonce faite à Marie, puis en 2012, l’édition revue et augmentée du Soulier de satin32. En ce qui concerne la poésie, Zhimian Xu a traduit et fait paraître Connaissance de l’Est33 en 2007. Quant à Xinzhang Luo (écrivain, traducteur au Centre de recherche de la littérature occidentale du Collège des sciences sociales de Chine), il a publié le recueil La Voie de l’Art34 en 2006, une traduction de L’Œil écoute.
La cinquième approche relève de la biographie. C’est un domaine encore très marginal en Chine. Lan LU, femme écrivain qui vit en France, a consacré deux articles à la vie de Paul Claudel, parus respectivement en 2003 et en 2007 dans la revue chinoise Écrivain : « Monsieur le Consul GaoLude [Claudel] » où elle a abordé l’Empire du Milieu selon Paul Claudel, et « De Marseille à Fouzhou » où elle expose la genèse de Partage de midi.
La sixième approche s’inscrit dans la tradition du colloque. À Wuhan en 2009, se sont réunis, sous la présidence de Michel Autrand, des experts occidentaux et japonais (Dominique Millet-Gérard, Michel Arouimi, Éric Benoit, Christèle Barbier, Jean-Christophe Blondel, Moriaki Watanabe, Barbara Bohac, Yvan Daniel, Claude Pillet, Michel Collot, Bernard François Hue, Sergio Villani, Alain Leroux) et les grands pionniers chinois comme Haiying Qin, Baorong Gong ainsi que de nouveaux chercheurs. Les actes du colloque parus en 2010 sous le titre : Paul Claudel et la Chine, sont vraiment très riches. Au cours de ces trente-deux ans d’études claudéliennes en Chine, plusieurs petits colloques et entretiens académiques avaient déjà été organisés, mais à la suite du colloque de l’université de Wuhan, les milieux d’études claudéliennes chinois ont commencé à connaître un âge d’or.
Comparée à la fièvre des études multidisciplinaires des universitaires anglo-américains, les études claudéliennes restent encore modestes en Chine. Le grand écrivain qu’est Paul Claudel n’est pas accessible à tout le monde, comme il l’écrit avec humour : « c’est ce que vous ne comprendrez pas qui est le plus beau, c’est ce qui est le plus long qui est le plus intéressant ». Il existe toujours une sorte de « décalage horaire » pour les lecteurs chinois et leur culture. Combien de temps faudra-t-il ? Personne ne le sait, c’est comme si tout se produisait à l’image de la fermentation du vin rouge : plus elle est lente, plus il est doux. Mais n’est-ce pas beau et aisé de regarder sans hâte l’épanouissement des études claudéliennes dans cet ancien Empire du Milieu ? Tout comme dans un poème très taoïste remanié par Claudel :
Il fait beau, pourquoi écrire ? Regarde l’été mûrir
Laisse le ruisseau courir, Laisse l’eau se taire et sourire35
Guanqiao HUANG
Université d’Océan de Shanghaï
33. Paul Claudel, traduit par Zhimian Xu, Connaissance de l’Est, Maison d’édition du peuple à Shanghai, octobre 2007.
34. Paul Claudel, traduit par Xinzhang Luo, La Voie de l’Art, Maison d’édition de Yanshan à Beijing, novembre 2006.
35. Ces deux vers sont extraits du poème « Il fait beau » dont l’auteur originel est supposé être Tchouang Tsi. Il fait partie du recueil Autres poèmes d’après le chinois, Œuvre poétique, éd. Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1967, p. 950.
Bibliographie
Claudel, Camille, Correspondance, éd. Bruno Gaudichon et Anne Rivière, nouvelle édition augmentée, Gallimard, 2014.
Desse, Jacques, « Claudel et les visages de Rimbaud », Histoires littéraires, XV-57, janvier-mars 2014, p. 5-25.
Kaës, Emmanuelle, « La voix de la critique littéraire dans Le Soulier de satin de Paul Claudel : de la parodie à la poésie », L’écrivain et son critique : une fratrie problématique, dir. P. Chardin et M. Rousseau, éd. Kimé, Paris, 2014, p. 181-192.
Lécroart, Pascal, « Paul Claudel au contact du plateau : interrogations poétique, esthétique et axiologique », Skén&Graphie, coulisses des arts du spectacle et des scènes émergentes, no 1 « Des écritures et des plateaux », Presses universitaires de Franche-Comté, Automne 2013, p. 73-89.
Millet-Gérard, Dominique, « Sur un verset du Cantique des cantiques : Claudel héritier inventif des Pères de l’Église », Actes du colloque « Herméneutique biblique et création littéraire », Paris IV-Paris X, 11-13 mai 2006, Les Écrivains face à la Bible. Herméneutique et création, dir. J.-Y. Masson et S. Parizet, Cerf « Littérature », 2011, p. 117-136.
Millet-Gérard, Dominique, « “Fragile merveille”. Claudel, Suarès et le haïku », Actes du colloque de l’Université Lyon III, 4-6 mars 2010, Le Haïku en France. Poésie et Musique, dir. J. Thélot et L. Verdier, éd. Kimé, Paris, 2011, p. 57-80.
Millet-Gérard, Dominique, « Présence de l’histoire dans la Correspondance de Claudel avec les ecclésiastiques de son temps », Actes du VIIe colloque international sur « L’épistolaire antique et ses prolongements contemporains », Tours, 24-26 novembre 2010, La Présence de l’histoire dans l’épistolaire, éd. F. Guillaumont et P. Laurence, P. U. François Rabelais, 2012, p. 315-330.
Millet-Gérard, Dominique, « Le Frère Marcel-Jacques Dubois et Paul Claudel : les ambiguïtés de “l’éveil à la vie” », in Le Chrétien poète de Sion. In memoriam Père Marcel-Jacques Dubois, éd. Avital Wohlman et Yossef Schwartz, The Van Leer Jerusalem Institute, 2012, p. 182-200.
Millet-Gérard, Dominique, « Paul Claudel poëte du Christ-Messie : la vocation séminale », Divinitas, rivista internazionale di ricerca teologica, Città del Vaticano, no 2, 2013, p. 149-169.
Millet-Gérard, Dominique, « Formes brèves : Claudel et Cheng, petits poèmes (d’après le) chinois », Actes du colloque de l’Université Fudan, Shanghaï, 22-25 novembre 2011, consacré à François Cheng, traduction chinoise dans Dialogue transculturel, Shanghaï, no 30, 2013, p. 330-343.
Millet-Gérard, Dominique, « Poésie et peinture : Cheng et Claudel », in François Cheng à la croisée de la Chine et de l’Occident, dir. M. Bertaud et Cheng Peï, Droz, 2014, p. 165-182.
Millet-Gérard, Dominique, « Formes brèves : Claudel et Cheng, petits poèmes (d’après le) chinois », in François Cheng à la croisée de la Chine et de l’Occident, dir. M. Bertaud et Cheng Peï, Droz, 2014, p. 75-86.
Nantet, Marie-Victoire, « Camille Claudel sous le regard de Paul Claudel : de l’approche critique aux mises en scène dramatiques », L’écrivain et son critique : une fratrie problématique, dir. P. Chardin et M. Rousseau, éd. Kimé, Paris, 2014, p. 193-202.
Saint Aubert, Hélène de, Théâtre et exégèse : la figure et la gloire dans “L’Histoire de Tobie et de Sara” de Paul Claudel, Droz, 2014.