Sommaire
Paul Claudel et Henri Guillemin
– Pascal Lécroart, Correspondance et documents méconnus, 11
– Pascal Lécroart et Maryse Bazaud, Correspondance Paul Claudel-Henri Guillemin, 21
– Pascal Lécroart et Maryse Bazaud, Conversation d’Henri Guillemin avec Paul Claudel, 81
– Pascal Lécroart et Maryse Bazaud, Une suite méconnue des « Confidences à Henri Guillemin », 97
EN MARGE DES LIVRES
– Hôtes du langage. Claudel, Mauriac, Bernanos, Green, Carole Auroy (Marie-Ève Benoteau), 105
– L’Oiseau Noir, no XVIII, Cercle d’études claudéliennes au Japon (Michel Wasserman), 109
Actualités claudéliennes, 113
Annonces, 117
Bibliographie, 119
Correspondance et documents méconnus
La figure d’Henri Guillemin (1903-1992), plus de vingt ans après sa disparition, suscite toujours l’intérêt et la discussion et, cas rare pour un critique, plusieurs ouvrages lui sont consacrés1. Son parcours académique est des plus classiques – et brillant : il est reçu à l’École normale supérieure en 1924, où il se lie avec Sartre, et obtient l’agrégation de lettres en 1927. Il consacre sa thèse à Lamartine, sous la direction de Daniel Mornet, et est nommé professeur à l’université du Caire (d’octobre 1936 à juin 1938), puis à l’université de Bordeaux (1938-1941). Mais Henri Guillemin est déjà un homme de passion et un homme engagé : secrétaire de Marc Sangnier, chrétien convaincu mais fondamentalement anticlérical, proche de Mauriac, il voit sa carrière prendre un tour inattendu avec la Seconde Guerre mondiale. Lié à la Résistance et dénoncé dans les colonnes de Je suis partout, il abandonne la France pour la Suisse à l’été 1942. À la Libération, échouant à obtenir un poste à la Sorbonne, il devient attaché, puis conseiller culturel à l’ambassade de France en Suisse à Berne (jusqu’à sa retraite, en 1962) où il travaille notamment sous les ordres d’Henri Hoppenot, ambassadeur de 1945 à 1952.
Le volume de ses publications est considérable. On lui doit plus d’une soixantaine d’ouvrages où les études strictement littéraires sont concurrencées par sa passion pour l’Histoire. Guillemin reste un adepte d’une méthodologie héritée du xixe siècle où l’œuvre est inséparable de son auteur. Patrick Berthier le dit clairement : « Guillemin a très souvent expliqué qu’il jaugeait un écrivain (ou un homme politique) à l’aide de la triple balance utilisée par Sainte-Beuve pour peser les âmes : on connaît un individu si l’on sait ce qu’il pense du sexe, ce qu’il fait de ses sous (ou de ceux des autres), et comment il se comporte face au spirituel2 ». Spécialiste du xixe siècle, il a étendu ses recherches aussi bien en amont qu’en aval, depuis Jeanne d’Arc jusqu’au monde contemporain. La singularité de son approche fait son originalité : Guillemin est une personnalité paradoxale, totalement libre, adepte des partis pris et de la polémique. Sa plume est alerte, comme son discours. Sa popularité vient aussi de son talent de conférencier qui sera ensuite exploité, principalement en Suisse, pour des émissions radiophoniques ou télévisuelles aujourd’hui en partie consultables sur internet. Il se plaît, sur la base de tel ou tel document méconnu, à rabaisser certaines figures – Constant, Chateaubriand, Vigny ou Gide – tout en valorisant à l’inverse Rousseau, Lamartine, Musset, Zola ou Vallès. Il est célèbre pour avoir contesté la légende de Napoléon Ier ou redessiné l’histoire de la Commune. Il est capable de révéler tous les dessous de la sexualité de Victor Hugo (Victor Hugo et la sexualité, Paris, Gallimard, 1954), avec la passion du détail, tout en dressant de vastes panoramas comme son Histoire des catholiques français au xixe siècle (1815-1905), publiée chez Milieu du monde en 1947. Cependant, son travail d’historien est régulièrement mis en cause : la subjectivité de son point de vue marquée par la valorisation d’un peuple mythique manipulé par la classe possédante, caractérise l’approche de ce chrétien de gauche qui se revendique comme tel. Il n’a pas la rigueur qu’on attend d’un travail scientifique et la survalorisation du détail nuit à la capacité de synthèse. À force de lutter contre les idées reçues, il risque d’en imposer de nouvelles, guère plus fondées. Mais ce passionné sait rendre l’Histoire et la littérature passionnantes, et perturber le jeu habituel peut se révéler très productif.
Dans Parcours, Guillemin raconte que c’est le 2 février 1940 qu’il fit la connaissance de Claudel, à l’occasion d’une conférence de ce dernier à Genève3. Il omet de préciser qu’il lui avait déjà consacré un article, « Claudel chez Mammon », publié dans le journal La Flèche le 7 juillet 1939. En 1942, par l’intermédiaire de Louis Gillet, il entre plus intimement en relation avec le poète : Gillet organisait à Lyon de grandes conférences littéraires. Après le succès d’une conférence sur Rimbaud, Gillet a proposé à Guillemin une série de conférences sur Claudel et l’a mis en relation avec l’écrivain afin qu’il puisse l’interroger directement. Cependant, si la rencontre eut lieu, ces conférences ne se firent pas à Lyon, du fait de la guerre4, mais en Suisse, avec grand succès. Guillemin portait alors une profonde admiration à l’œuvre claudélienne, comme en témoigne un article publié dans le Journal de Genève le 16 mai 1942 : « Grandeur de Claudel ». On relèvera, dans cette correspondance, malgré la continuité affirmée par la récurrence des questions du critique, trois temps : d’abord, de 1942 à 1944, un ensemble de lettres où, à propos de ses conférences et de ses cours, Guillemin interroge Claudel sur tel ou tel détail de sa vie ou de son œuvre. À partir de 1945, on voit entrer en jeu ses fonctions d’attaché culturel, notamment dans l’évocation de tournées et de représentations théâtrales ; la proximité est renforcée par les liens communs avec le couple Hoppenot. Le troisième temps se développe à partir de 1951 : Guillemin annonce alors qu’il prépare un ouvrage sur le poète et relance toute une série de questions.
La correspondance qui nous est parvenue est essentiellement réduite à une voix, Claudel n’ayant pas conservé les lettres de Guillemin. Cependant, par chance, celui-ci a régulièrement envoyé des listes de questions ou des lettres à trous permettant au poète de répondre directement dessus. Quelques échanges sont ainsi conservés. Exceptionnellement, Guillemin peut annoter les lettres reçues.
L’édition complète – à ce jour – de la correspondance conservée a été rendue possible grâce au site internet d’Utovie (http://www.utovie.com/), éditions fondées en 1971, dans le prolongement de mai 1968, par Jean-Marc Carité, fils d’un ami d’Henri Guillemin. Cet « éditeur des alternatives écologiques et sociales » réédite de nombreux écrits de ce dernier et propose, sur son site, l’accès à la correspondance en mode images. L’accès est simple et les lettres sont idéalement reproduites, mais sans note ni explication, et avec des erreurs de classement manifestes – sans parler d’une présentation de Claudel totalement partiale, voire mensongère. De plus, de manière inexpliquée, il manque trois lettres que Guillemin a partiellement reproduites dans Parcours et que nous avons décidé de reprendre à partir de cette publication, mais en les isolant des autres5. Le travail ici réalisé pour le Bulletin permet donc une lecture beaucoup plus facile. Certes, il ne faut pas s’attendre à des révélations d’importance : la plupart des éléments évoqués dans ces lettres ont été exploités par Guillemin dans ses écrits. Paradoxalement, Claudel et son art d’écrire, publié en 1955 chez Gallimard, l’année de la mort de Claudel, ne tire pas parti de la foule de questions posées à dominante biographique. Le critique y reprend des perspectives annoncées notamment dans l’article « Sur la poétique de Claudel », publié dans la Revue transjurane (voir lettre 26). Cependant, il met déjà en scène sa proximité passée avec le poète et tire profit de sa lecture du Journal, alors inédit, qu’il avait eu l’autorisation de consulter en 1952. Cette belle étude, essentiellement formelle, témoigne de l’excellente connaissance qu’a Guillemin de l’œuvre claudélienne. Déjà, elle met en évidence que « Claudel est un artiste6 » – premiers mots de l’ouvrage – avant d’être un croyant, et Guillemin use de modalisateur pour évoquer l’alternative entre vocation artistique et vocation religieuse à laquelle Claudel se serait senti soumis à Ligugé en 1900.
En 1962, Henri Guillemin publie dans Candide et dans le Journal de Genève des « confidences7 », à dominante anecdotique, issues principalement de conversations avec le poète où l’on croit pourtant retrouver occasionnellement la trace des échanges épistolaires. Il faut attendre 1968, année du centenaire de la naissance du poète, pour que Guillemin publie chez Gallimard Le « Converti » Paul Claudel, ouvrage qui exploite la matière accumulée à travers la correspondance et les différentes rencontres. C’est une sorte de biographie libre, naviguant entre la vie et l’œuvre. Guillemin avait vraisemblablement déjà en tête la perspective paradoxale inscrite dans le titre lorsqu’il interrogeait le vieux poète. Un article publié dans la Revue de Paris en 1955 en témoigne, notant déjà le mot entre guillemets8 et, en 1957, Guillemin publie à Namur, dans Les Études classiques, un article, « La “conversion” de Paul Claudel », qui est déjà « un état primitif du chapitre 1 du “Converti” Paul Claudel9 ».
Lorsque Jean-Noël Segrestaa rend compte de l’ouvrage dans le Bulletin de la Société Paul Claudel, on mesure les craintes des claudéliens devant la personnalité déjà bien connue du critique :
On n’attendait pas sans inquiétude ce redoutable déboulonneur d’idoles. Sans doute, Guillemin a toujours hautement proclamé sa passion pour Claudel, mais nous savons déjà qu’il a l’amour volontiers féroce et se plaît davantage à égratigner qu’à embaumer. Le titre de son livre avec ses guillemets provocants, un lancement publicitaire délibérément scandaleux à la veille de la cérémonie projetée à Notre-Dame, pouvaient nous faire craindre une nouvelle opération Vigny ou Benjamin Constant, ou dans le meilleur des cas des effets de mauvais goût et des allégations calomnieuses10.
Il concède immédiatement « qu’il n’en est rien, – ou presque rien » et souligne la qualité de l’ouvrage dans « le portrait le plus vivant qu’il nous ait encore été donné de lire » (p. 15) de Claudel, à travers sa personnalité et son histoire, mais aussi son œuvre qu’il connaît « à merveille ». Il sait également « gré à Guillemin d’avoir, par pudeur et délicatesse, renoncé à évoquer “le drame de Fou-Tchéou” ». Cependant, outre quelques interprétations litigieuses, la « thèse » de Guillemin, consistant à minimiser la « conversion » de Claudel sous prétexte qu’il s’agissait d’un simple retour à la foi, d’en relativiser ensuite la portée, ne passe pas. Elle suscite différents remous et réactions, la famille de Claudel et certains proches estimant que le critique a trompé la confiance du vieux poète. Aujourd’hui, elle ne paraît guère plus recevable tant est évident le choc de cette révélation – et non conversion, qui ne viendra que quatre ans plus tard – du 25 décembre 1886 pour toute la vie et l’œuvre de Claudel. Cependant, cette outrance de Guillemin a permis à d’autres critiques d’insister sur certaines reconstructions claudéliennes, en particulier dans le récit trop exemplaire de « Ma conversion » (1913), et de séparer l’art de l’écrivain de sa qualité de catholique. Elle ne doit pas non plus masquer l’apport incontestable de l’ouvrage à la critique claudélienne de cette époque.
Pourtant, Le « Converti » Paul Claudel ne marque qu’une étape. De l’admirateur inconditionnel qu’il était dans les années quarante, se faisant le propagateur exemplaire de l’écrivain en Suisse à travers ses conférences, ses cours et ses articles, Guillemin est conduit à prendre de plus en plus clairement ses distances. Dans Parcours (1989), il propose une belle reconstitution de sa relation personnelle à Claudel. Il donne accès à de nouvelles informations et publie, de manière assez anarchique, plusieurs lettres et documents. Le travail est poursuivi dans Vérités complémentaires l’année suivante11, mais l’esprit est différent. Sa lecture du Dossier Camille Claudel de Jacques Cassar et de la biographie de Gérald Antoine ont fait évoluer son regard sur l’écrivain. Les démêlés familiaux et l’histoire passionnelle vécue à Fou-Tchéou jusqu’à ses conséquences tardives sur la vie du poète redessinent négativement une personnalité dont il ne connaissait pas tous les aspects. En 1992, dans un livre d’entretiens avec Jean Lacouture, Une certaine espérance, publié chez Arléa, il parle d’« une naïveté qui [lui] fait honte aujourd’hui12 » à propos de telle conférence trop complaisante faite en présence de Claudel et s’exprime au passé lorsqu’il déclare : « J’avais une très grande, énorme admiration pour l’écrivain. Et le monsieur était à mon égard très bienveillant13 ». Cependant, s’il se dit à présent « navré de certains comportements14 » du poète, il maintient implicitement son affection pour l’homme et son admiration pour l’œuvre.
Il y aurait donc à constituer un véritable « dossier Guillemin » autour de sa relation complexe à Claudel. Il faudrait le compléter par une étude du fonds Guillemin, conservé à la Bibliothèque de Neuchâtel, mettant notamment au jour le texte des conférences et cours du critique et redonnant une place aux nombreux articles consacrés à Claudel de 1939 jusqu’au début des années 1970. Nous proposons ici, à travers cette correspondance, une première contribution à cet édifice. Elle donne le rôle principal à Claudel, à l’état naturel, répondant avec disponibilité aux demandes de son futur critique – mais de manière rapide, allusive, voire approximative –, tout en lui ouvrant grand les portes de Brangues. Il n’aurait pas manqué de s’emporter s’il avait pu lire ce que Guillemin écrira plus tard sur lui ! Déjà, on remarque que le critique, tout en lui envoyant certains de ses ouvrages, se garde bien de faire connaître au poète ce qu’il publie occasionnellement sur lui, notamment dans la Gazette de Lausanne ou le Journal de Genève : il sait que Claudel n’aurait pas accepté certaines de ses perspectives, sans parler de ses opinions personnelles. « Nous ne parlions pas politique, jamais. Si bien qu’on s’est toujours très bien entendu », confie Guillemin à Jean Lacouture15. Dans les quelques lettres conservées, il se montre très respectueux à l’égard de « Monsieur l’Ambassadeur » – ce qu’on peut considérer comme une forme d’hypocrisie stratégique, malgré la sympathie et l’admiration évidentes –, également très pointilleux, revenant sur telle ou telle question qui n’aura pas toujours de réponse. La mémoire de Claudel n’est pas parfaite et, surtout, il ne tient pas à tout dire ! De manière implicite, on peut décoder ce jeu feutré entre l’enquêteur et sa victime intéressée.
Cet ensemble donne ainsi accès à une sorte de matière brute, ponctuée par des développements parfois plus longs, ceux concernant Hugo, Rimbaud ou les commentaires bibliques. Les lettres permettent aussi de suivre l’histoire de la réception du poète à travers l’écho des représentations théâtrales et des publications. Enfin, on prend naturellement plaisir à se frotter, une nouvelle fois, à la personnalité du poète qui apparaît ici dans toute sa force et sa richesse.
Deux documents viennent compléter cette correspondance : d’une part, la publication d’un compte rendu d’une des nombreuses rencontres de Guillemin avec l’écrivain ; d’autre part, des confidences publiées dans le Journal de Genève dans le numéro des 15-16 septembre 1962, oubliées dans le tome II du Supplément aux œuvres complètes de Claudel16.
Pascal LECROART
Liste des textes de Guillemin sur Claudel17
Ouvrages sur Claudel
Claudel et son art d’écrire, Paris, Gallimard, 1955.
Le « Converti » Paul Claudel, Paris, Gallimard, 1968.
Ouvrages partiellement consacrés à Claudel
Pas à pas, « Propos », p. 443-461, Paris, Gallimard, 1969 (reprend les confidences publiées en 1962 dans Candide et le Journal de Genève).
Parcours, « Paul Claudel », p. 423-475, Paris, Le Seuil, 1989.
Vérités complémentaires, « Connaissance de Claudel », p. 219-252, Paris, Le Seuil, 1990.
Articles
« Claudel chez Mammon », La Flèche, 7 juillet 1939.
« Grandeur de Claudel », Journal de Genève, 16 mai 1942, p. 3-4.
« La parabole du Soulier de satin », Gazette de Lausanne, 31 octobre 1943, p. 1.
« Le rire de Claudel », Journal de Genève, 9 septembre 1944, p. 3.
« Claudel et Hugo », Gazette de Lausanne, 6 janvier 1945, p. 3.
« Claudel et le mystère de l’amour », Journal de Genève, 2 mars 1946, p. 3.
« Sur la poétique de Claudel », Revue transjurane, 1947, 3e série, no 1, p. 25-27.
« Message de Claudel d’après son théâtre », Conferencia, no 2, 15 février 194718.
« Claudel pas mort », Journal de Genève, 26 août 1950, p. 3.
« Claudel et Hugo », Sud-Ouest, 8 septembre 1950.
« Visite à Claudel », Journal de Genève, 20-21 décembre 1952, p. 3-4.
« Lueurs sur Claudel, cet inconnu », Le Figaro littéraire, 5 mars 1955.
« Claudel jusqu’à sa “conversion” », Revue de Paris, 1er avril 1955, p. 20-30 et 1er mai 1955, p. 89-100.
« Claudel et Hugo », Le Monde, 11 mai 1955.
« Le rire de Claudel », Le Figaro littéraire, 25 juin 1955.
« Claudel et Rimbaud », Le Monde, 10 juillet 1955.
« La “conversion” de Paul Claudel », Les Études classiques, Namur, janvier 1957.
« Claudel dans le “siècle” », Journal de Genève, 14 février 1960, p. 3 et 6.
« Claudel et Zola », Cahiers naturalistes, no 13, mars 1960, p. 518-525.
« Claudel m’a dit », Candide, 4 janvier 1962.
« Les confidences de Paul Claudel à Henri Guillemin : pourquoi j’ai écrit l’Ode au Maréchal », Candide, 12 janvier 1962.
« Claudel me disait… », Journal de Genève, 18 août 1962, p. 5 et 15 septembre 1962, p. 18.
« Claudel », Gazette de Lausanne, 30 novembre 1963, p. 18.
« Le chemin de Damas de Claudel », Tribune de Genève, 25 juin 1966.
« Le gars Claudel », Le Pain dur ou co-naître Paul Claudel, Maison de la culture d’Amiens, 1er trimestre 1968, p. 9-19.
« Claudel vous fait-il grincer des dents ? », Tribune de Genève, 21 février 1968.
« Claudel prêtre manqué », Construire, 8 mai 1968.
« Avez-vous lu P. C. », Constellation, juillet 1968, p. 54-63.
« Pas si simple, Claudel », Nouvelle Revue Française, septembre 1968, p. 216-238.
« La vraie conversion de Claudel », Le Nouvel Observateur, 7 octobre 1968.
« Le Journal de Claudel », Tribune de Genève, 18 mars 1970.
« Claudel aimait Jarry », France soir, 2 avril 1971.
« Claudel souterrain », Tribune de Genève, 16 juin 1971.
« Claudel, un monolithe ? Allons donc », Tribune de Genève, 14 juillet 1972.
« Un autre Claudel », Le Monde, 7 juillet 1973.
« L’autre Claudel raconté par une de ses interprètes », Tribune de Genève, 29 août 1973.
Bibliographie
Chujo, Shinobu, « Paul Claudel, son rapport avec le nô », Ryuiki, no 78. Éditions Seizan-sha (Kyôto), p. 44-53.
Donley, Michael, Paul Claudel Poet of the Sacred Cosmos and Prophet of a Christian Ecology. Éditions Gracewing, 2016.
Houriez, Jacques, Paul Claudel rencontre l’Asie du Tao. Champion, 2016. Coll. Poétique et Esthétique xxe -xxie siècles no 32. 1 vol., 322 p.
Millet-Gérard, Dominique, Paul Claudel et les Pères de l’Église. Champion, 2016. Coll. Poétique et Esthétique xxe-xxie siècles no 30. 1 vol., 482 p.
Mourlevat, Thérèse, « Une étrange rencontre à Vézelay en 1940 », Études Romain Rolland, Cahiers de Brèves, no 36, décembre 2015, p. 54-62.
L’Oiseau noir no XVIII, Cercle d’études claudéliennes au Japon, 2016 :
Mayaux, Catherine, « Cent phrases pour éventails : une version secrète d’une œuvre d’art totale ? », p. 39-67.
Nakamura, Yumiko, « Claudel, “mystique à l’état sauvage” », p. 1-38.
Okamura, Shotaro, « La Conception du langage théâtral dans les drames de Paul Claudel – processus de réception du théâtre traditionnel japonais », p. 97-134.
Uesugi, Mio, « Les Missions, propagande française ou catholique ? – Paul Claudel et les Missions au Japon », p. 68-96.