Bulletin de la Société Paul Claudel, n°163

Sommaire

Xavier TILLIETTE
– Claudel et Françoise de Marcilly, 1

Paul Claudel – Françoise de Marcilly
– Correspondance, 6

Jacques PARSI
– Entrevue avec Claude Buchvald sur Tête d’Or, 17

Octave MIRBEAU
– Lettre inédite sur Tête d’Or, 25

Michel LIOURE
– Compte-rendu sur la thèse d’Alain Beretta, 27

Pascale ALEXANDRE-BERGUES
– Hommage à Michel Autrand, 30
– Renaissance de Claudel en République tchèque à travers L’Annonce faite à Marie, 32

Danièle MONTMARTE
– Martin Malínek et Ústí nad Orlicí pour L’Annonce faite à Marie, 33

Conférences et colloques, 35
Théâtre, 36
Bibliographie, 37

 

Claudel et Françoise de Marcilly

Le 31 décembre 1935, pour la première fois dans le Journal de Claudel est fait mention de Françoise de Marcilly. C’est peut-être afin de marquer le gain le plus précieux d’une année qui a vu la fin des ambassades. La correspondance, en effet, a commencé en janvier, entre l’illustre écrivain et la jeune malade, si toutefois le mot daté de Bruxelles est bien adressé à Françoise. Quoi qu’il en soit l’échange personnalisé n’a débuté qu’en novembre et il se poursuivra sans interruption, mais avec des espacements, jusqu’en 1955, pendant 20 ans. La confiance aimante, l’intimité spirituelle, entre des êtres si différents, n’ont cessé de s’approfondir. Leurs âmes étaient accordées : avec personne d’autre le poète ne s’est livré à ce point, surtout dans leurs conversations tant que Françoise a vécu à Paris. Le vieil homme essoufflé grimpait les quatre étages raides de la maison du quai Voltaire et s’asseyait au chevet de la jeune femme, elle est vite devenue sa confidente, il a perçu immédiatement son extraordinaire qualité d’âme. Les visites alternaient avec le courrier, qui ensuite les a suppléées. Il en est résulté un nombre considérable de lettres, de la part de Françoise surtout. Celles de Claudel ont été conservées, quelques-unes inexplicablement perdues. Sur l’injonction répétée de Françoise, atteinte d’une véritable fièvre d’effacement, le poète s’est résigné à détruire toute une liasse, à Brangues, geste de soumission qu’il a ensuite amèrement regretté. D’autres lettres ont disparu dans les déménagements. Néanmoins la part de Françoise surpasse largement celle de son correspondant. Toujours souffrante, émergeant d’une sorte de léthargie, vivante et mourante à demi, pour son grand homme elle trouvait la force de faire courir sur le papier bleu sa plume si agile, primesautière, que la pensée du destinataire inspirait.

C’est en effet la surprise de cette collection disparate et merveilleuse. Loin de disparaître dans le génie littéraire de Paul Claudel, Françoise de Marcilly est une épistolière née, avec tous les dons d’un écrivain. Le dialogue inégal n’est pas à sens unique. Elle est vive, prolixe, tour à tour enjouée et gémissante, toutes les nuances de son âme pure jouent sur les phrases, elle sait varier les accents et captiver son interlocuteur. Claudel en connaisseur ne s’y est pas trompé, il a reconnu outre la qualité spirituelle le talent littéraire, et il ne se prive pas de la taquiner à ce sujet, quitte à la faire rentrer sous terre. Elle se récrie, elle s’humilie avec une sincérité non feinte. Mais le poète ne lui cache pas qu’il est captivé par ses lettres, qu’il les attend et même qu’il en a besoin. Ce n’est pas seulement à cause de leur charme, c’est aussi qu’il y puise un réconfort à un moment difficile de sa vie : l’âge de la retraite, les difficultés financières, l’anémie grave, la mort de son petit-fils, la guerre et l’occupation, avant que se lève tardivement sur le vieillard recru d’épreuves le soleil de la gloire. Mais alors la fin est proche et le commerce épistolaire se raréfie.

La correspondance avec Françoise de Marcilly révèle le meilleur Claudel ou plutôt le vrai Claudel, enfin parvenu au port de son existence agitée. Lui qui a instruit tant d’êtres, qui s’est comporté en prêtre à l’égard de beaucoup, a trouvé le repos de son âme aux pieds d’une contemplative, d’une sorte de Marthe Robin ignorée, qui l’a compris, qui l’a aidé à déposer son fardeau, le fardeau du génie. Intuitive elle a pénétré le secret qui échappait forcément à ses proches. Elle a découvert le vrai Claudel sous l’armure, sous toutes les enveloppes dont il se protégeait. Le mercredi des Cendres après la mort du poète, elle écrit à Renée Nantet une lettre bouleversante : « … Maintenant il est enivré de Dieu. Que de fois nous en avons parlé ensemble autrefois ! Je pense à la vie extraordinaire qu’il a eue, si solitaire d’abord, si déchirée, si dépouillée, si inconnue, puis comblée d’une gloire vraiment unique et de tous les biens que ce monde peut offrir – et au fond de lui toujours cette amertume cachée, ce dégoût d’une âme qui a goûté l’éternité et que les bagatelles de la vie enchantent et lassent à la fois… Il est pour moi depuis presque trente ans une présence, d’abord par son œuvre qui me transperçait, puis par sa tendresse quand il est venu, avec tant de bonté, de charité humble, s’asseoir près de mon lit… »

Lorsqu’il rencontre Françoise, son œuvre est loin derrière lui, enfouie et comme ensevelie. Il n’est occupé que de la Bible, à laquelle il s’est attaché depuis une décennie ou presque. Elle est son pain quotidien, il a oublié toutes les frivolités littéraires, et même les drames poignants où il a déposé ses énormes peines. Et voilà qu’il a trouvé l’interlocutrice idéale, tous deux récitent quotidiennement l’Office et disent le rosaire, la prière de l’Église environne la sainte Écriture. Ils rivalisent d’ingéniosité dans l’interprétation symbolique, dans les citations scripturaires qui émaillent leurs lettres. C’est Françoise qui interroge son saint Jérôme, mais il n’est pas rare que celui-ci demande conseil, soumette une difficulté, et Françoise répond, avec les protestations d’humilité qui lui sont coutumières, et qui agacent parfois le vieil homme.

C’est qu’elle a une si haute idée du génie. Si Claudel a mis au rancart son œuvre antérieure, Françoise, elle, en est encore plus que jamais pénétrée et vibrante. Elle a subi le choc, l’illumination, de l’œuvre, au sortir de l’adolescence, dans des circonstances bien particulières, puisque c’était au sana. Un petit groupe de jeunes malades, dont en 1935 elle était la seule survivante, s’est grâce à elle enthousiasmé de Claudel : L’Annonce, La Cantate, L’Otage, Partage de Midi, Le Père humilié, et ce Soulier de Satin tout juste sorti des presses… Ces jeunes tuberculeux, épuisés, ont bu un vin fort, capiteux ; et le verbe de Claudel, comme porté sur les ailes de l’aigle, les a aidés à mourir, leur viatique ; Françoise, donc, quasi moribonde, a survécu, sans se douter que ce serait si long, et Claudel, par son verbe et sa présence, par son souvenir, l’aura aidée à vivre. Dans ses veilles interminables, martyre et miraculée, elle a pu s’identifier à Violaine, à Sygne, à Pensée, à Prouhèze… Il faut se rappeler ses propres vingt ans et le premier contact fulgurant avec Tête d’Or et L’Annonce, balayant tous les préjugés, pour confirmer la transe de Françoise et de ses compagnons de souffrance. Dans le climat pesant de la guerre et de l’occupation, il n’était pas possible de résister à cet appel et à la force d’une voix qui, elle aussi, donnait « l’impression physique du surnaturel ».

On jugera peut-être que la lectrice est trop lyrique dans la louange, que Claudel écoute avec un souverain détachement. Il faut faire la part d’une gentillesse juvénile et touchante, et d’un rien de mièvrerie qui est l’aspect superficiel d’une âme étonnamment forte. Elle sait trop ce qu’elle doit à Claudel, à son univers héroïque, pour peser et calibrer ses mots. Mais il lui arrive de pécher par excès d’admiration. Elle aime trop son poète pour ne pas tout aimer, même les petites improvisations biscornues des nuits d’insomnie, qui tiennent du divertissement, même les calembours et les plaisanteries. Elle est sincère, elle ne cherche pas à flatter, mais elle a l’admiration facile. D’ailleurs elle n’est pas inconditionnellement envoûtée par l’esthétique claudélienne. Elle est imbue de Mallarmé, ce qui n’est pas incompatible. Elle est attirée par les humanités grecques et latines, les foucades de son mentor contre l’humanisme la laissent de marbre. De même en politique elle est loin de partager les opinions de droite et presque « fascisantes » de l’illustre correspondant, sa sensibilité est de gauche, comme on dit, et peu s’en faut que, pendant la guerre d’Espagne, elle souhaite la victoire des républicains, elle n’applaudit pas aux fureurs contre Maritain, Madaule et les dominicains. Elle est antifranquiste comme elle sera antipétainiste de la première heure. Ils se retrouveront en plein accord dans la Résistance et la défense des Juifs, l’engagement de Claudel au RPF n’a sûrement pas emballé Françoise mais, en cette fin des années quarante, Claudel est accaparé et elle-même est si lasse, si fatiguée, que la correspondance se ralentit. Tous deux se préparent à mourir. Elle, était condamnée à vivre. Et nous n’avons pas voulu parler dans cette brève introduction, de leur divergence tenace à propos de la mystique et de saint Jean de la Croix.

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Françoise Chassaing de Marcilly était née le 15 août 1905 à Chambon-sur-l’Isle en Dordogne, dans la propriété familiale où elle est morte le 2 février 2000, et où son cousin Xavier Arsène-Henry, le célèbre architecte, se souvient d’avoir passé de si belles vacances1. Elle était l’aînée de trois enfants, deux garçons l’ont suivie. Elle appartenait à une famille de diplomates, sa tante Yolande, une d’Ormesson, avait épousé Charles Henry, frère de sa mère, ambassadeur au Japon. Son père, d’une promotion du Quai plus jeune que Claudel, a lui aussi fait carrière dans les ambassades, notamment à Berne, où les Marcilly ont fréquenté les Hoppenot, et c’est Henry Hoppenot qui recommandera Françoise malade à Claudel. L’enfance et la jeunesse trop brève lui auront permis cependant de connaître les montagnes et les alpages de la Suisse, les paysages de Toscane, les champs de tulipes de la Hollande, qui nourriront d’images sa vie sédentaire incroyablement monotone. À sa retraite M. Henri de Marcilly s’est installé avec sa famille à Paris quai Voltaire, la guerre les déplacera en Dordogne où Madame Jeanne de Marcilly se plaisait, dans une solitude qui sera désormais le lot de sa fille.

La maladie incurable mais ne conduisant pas à la mort était une de ces maladies « orphelines », mal répertoriées, qui se traduisait par une kyrielle de maux divers : langueur, syncopes, étouffements, tachycardie, diplopie, insomnies, etc. triste litanie qu’elle énumère de temps en temps sans se plaindre sauf de la durée interminable. Cette maladie représentait les séquelles d’une encéphalite contractée en 1918. Elle dut connaître une grave rechute, peut-être de tuberculose, autour de 1925, puisqu’elle a passé deux ans au sanatorium de La Roche en forêt de Sénart, dans l’Essone. C’est là qu’elle a connu son fiancé Fernand, du même âge qu’elle, mort à 23 ans en 1929, et sa grande amie Tany Molinié, décédée elle aussi un peu plus tard à 25 ans. Elle leur a communiqué son enthousiasme claudélien, et à d’autres malades. Du petit groupe, nous l’avons dit, elle était la seule survivante.

On ne peut se priver de penser que cette maladie de Françoise, qui l’anéantissait entre quelques répits, avait un caractère quasi surnaturel, comme un complément de la Passion. C’est ainsi que Claudel la comprenait, lorsqu’il s’agenouillait pour demander sa bénédiction. Elle n’était pas seulement une malade invitée à l’attention, elle était une victime, une « hostie ». Françoise, qui a souffert sans jamais se révolter, a accepté sa situation, sa dépendance et bien des avanies, soutenue comme elle l’était par sa foi, sa prière, et cette belle vertu de résignation et de patience louée par Simone Weil. C’était une sainte, dit Renée Nantet. Et de plus elle ne s’est pas repliée sur elle-même, elle s’est répandue en charité. Elle s’est donné un mal inouï pour sauver l’œuvre des Dominicaines de Béthanie, qu’elle avait connues à La Roche ; elle a mis à contribution ses amis. Car elle recevait beaucoup « dans sa ruelle », quand elle était à Paris ; des personnalités de choix, comme les Duhamel, étaient assidues à la visiter. Amie de Suzanne Fouché, elle participait activement à son œuvre d’aide aux Paralysés et aux Malades. Elle n’était pas constamment alitée ; dès qu’elle pouvait s’échapper, elle rendait les visites ou elle faisait retraite dans un couvent.

Elle a lutté contre l’enlisement et la claustrophobie qui guettent les grands malades. Sa lucarne parisienne, où vient se percher son pigeon apprivoisé, est ouverte sur le monde ; elle surveille la marche des saisons. Elle écrit lettre sur lettre, de son écriture bien lisible. Elle lit des romans, des romans policiers, mais elle est très fidèle à l’Office, elle médite les psaumes et les textes du bréviaire. Avec une opiniâtreté admirable elle se met à l’étude du grec, elle fera assez de progrès pour enseigner les rudiments, aussi du latin, à ses petits élèves de Marsac, pendant et après la guerre. Mais à la maladie et à la longueur du temps s’est ajouté le poids inexorable de l’âge, sans compter les deuils, les séparations, l’éloignement des amis, le tarissement des relations. Heureusement elle avait toujours trouvé dans le clergé des amitiés secourables. Il ne lui a pas fait défaut en Périgord. De ce point de vue l’Église l’a, comme on dit, entourée. En outre ses années obscures ont été illuminées par le dévouement et l’amitié de sa gouvernante Odette Battoni, auprès d’elle pendant un demi-siècle, et dont elle chante les louanges. Cette présence affectueuse a beaucoup compté au cours de cette réclusion dont nous savons peu de chose.

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D’une collection merveilleuse il a bien fallu détacher quelques extraits. Une sélection est très difficile et je me suis arrêté aux cent premières pages, donc aux débuts de l’amitié. Mon choix s’est porté sur trois lettres de Claudel qui expliquent la vocation de Françoise, trois lettres (partielles) de Françoise qui sont des miroirs d’elle-même et de son grand ami, enfin une septième missive, de Claudel, truculente à souhait et si contrastée qu’elle équivaut à un portrait du personnage.

 

Xavier TILLIETTE

 

 

 


1. Xavier Arsène-Henry, Rentrons, il se fait tard… Le long chemin d’un architecte 1919-1998. Préface de Jacques Chaban-Delmas. L’Harmattan 1999.

 

 

Bibliographie

Claudel le poëte et la Bible. Actes du colloque des 16-17 octobre 1998 à la Bibliothèque Nationale de France. Publication du Centre Jacques-Petit. « Collection Annales Littéraires n° 714, Série Centre Jacques-Petit, vol. 95 », Besançon, éd. Presses Universitaires Franc-Comtoises, 2001, 235 p. : Jean-Pierre Angremy, accueil des participants, p. 7 ; Jean-Marie Lustiger, ouverture des débats, p. 11 ; Michel Malicet – Dominique Millet-Gérard – Xavier Tilliette, présentation du Poëte et la Bible et débat animé par Jacques Houriez, p. 17 ; André Espiau de La Maëstre, « Christocentrisme et dévotion au Père dans la religion biblique de Paul Claudel », p. 45 ; Henri Meschonnic, « Nous passons en image. Le “champ de figures” chez Paul Claudel », p. 63 ; Antoinette Weber-Caflisch, « Claudel “écrilecteur” de la Bible », p. 79 ; Émile Poulat et François Angelier, « Claudel antimoderniste », p. 139 ; François L’Yvonnet, « À Bible ouverte. Léon Bloy et Paul Claudel scrutateurs du temps », p. 163 ; Philippe Sollers – Bernard Delvaille – Michel Crépu, débat, p. 185 ; Dagmar Halasová, « Bohuslav Reynek, poète de la Bible », p. 215 ; Jean-Robert Armogathe, conclusion des débats, p. 227.

 

Paul CLAUDEL

L’Annuncio a Maria, traduction italienne de Francesco Casnati, introduction de Luigi Giussani, Milan, Ed. Biblioteca Universale Rizzoli, 2001.
Mémoires improvisés, recueillis par Jean Amrouche, texte établi par Louis Fournier, Paris, Les Cahiers de la N.R.F., Gallimard, 2001.

 

Jacques BESINEAU

– « Affinités électives : J. Gracq et P. Claudel » in L’Oiseau Noir, revue d’études claudéliennes au Japon, vol. XI, 2001, p. 15 à 22. – « Jeanne d’Arc au bûcher » in L’Oiseau Noir, revue d’études claudéliennes au Japon, vol. XI, 2001, p. 1 à 13.

 

Joseph BOLY

– « Comment faire Co-naître Paul Claudel à ceux qui l’ignorent ou le méconnaissent ? » in Pâque nouvelle, n° 2, juin 2001, p. 40 à 48.

 

Christelle BRUN

Paul Claudel et le monde germanique. Thèse de doctorat sous la direction du professeur Michel Autrand, Université de Paris IV-Sorbonne, janvier 2001.

 

Pierre BRUNEL

Basso continuo, chap. XI :« La trompette fanée », Paris, P.U.F., 2001, p. 186 à 200.

 

Jean Hervé DONNARD

– « Paul et Camille Claudel : le poète juge l’œuvre de la statuaire » in Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, tome 55, Éd. de l’Académie de Lyon, 2001, p. 247 à 253.

 

Hiroko INADA

– « Une facette de la peinture à travers les yeux de Paul Claudel » in L’Oiseau Noir, revue d’études claudéliennes au Japon, vol. XI, 2001, p. 23 à 29.

 

François MAURIAC

La Paix des Cimes – chronique 1948-1955, Éd. Bartillat, 1999 : « En écoutant Partage de Midi », p. 66-68 ; « Le mythe de Rimbaud », p. 511-513 ; « Claudel », p. 529-531 ; « L’hommage à la Tortue », p. 562-566 ; « À propos de La Ville », p. 579-582.

 

Dominique MILLET-GÉRARD

– « Cristal théologique et reflet poétique : Le Paradis entre saint Thomas d’Aquin et Paul Claudel » in Lectures de Dante, La Licorne, Poitiers, 2001.

 

Samih RIFAT

Japon Yelpazeleri Için Yüz Tümce, première traduction en turc de Cent phrases pour éventails, Istanboul, Ed. Yopi Kredi, 1999.

 

 

Maîtrises :

 

Tiphaine RÉGNIER

– « Étude de “Les Eaux” dans l’Écriture Sainte », sous la direction de Dominique Millet-Gérard, Sorbonne, juin 2001.

 

Blandine ROBIEUX

– « Le mérite et la grâce chez Bossuet et Claudel », sous la direction de Dominique Millet-Gérard, Sorbonne, juin 2001.